Induction
Une approche alternative aux problèmes de mesure de la résistivité des formations est la diagraphie d'induction. Elle existe depuis les années 1940. Le but de la mesure est essentiellement le même que pour le conventionnel outil de résistivité : obtenir des informations sur la porosité, la saturation et les caractéristiques du fluide contenu dans les pores des formations.
Principe de la mesure
La technique présente un considérable avantage comparée à la conventionnelle sonde de résistivité car on peut obtenir une mesure hors eau, ainsi que dans des forages équipé de tubages non conducteurs (ex. PVC). Cette technique est particulièrement utilisée pour les résistivités faibles à modérées, où l'outil de résistivité est généralement peu performant. Le corps de la sonde est composé de rangées de transmetteurs et de récepteurs positionnés de telle manière à optimiser la profondeur de pénétration, ainsi que la résolution verticale. Les bobines du transmetteur sont alimentées avec un courant alternatif. Elles produisent un champ électromagnétique dans les formations entourant le forage. Les bobines réceptrices coaxiales, situées entre 30 cm et 1m du transmetteur, reçoivent le champ total résultant, qui est la somme du champ primaire produit par le transmetteur et du champ secondaire généré par l'interaction du champ primaire avec les formations. Ce second champ est isolé et analysé pour ses caractéristiques d'amplitude et de phase. De cette analyse peuvent être déduites les valeurs de résistivité et de susceptibilité magnétique des formations. |
Pour plus d'informations, vous referez à la fiche technique de la sonde d'induction